Bouaké, 20 juin (AIP) - Vingt quatre travailleurs de la région de la Vallée du Bandama issus des différentes entreprises locales ont reçu samedi à Bouaké leur attestation de fin de formation, sanctionnant cinq jours de formation au droit du travail initié par l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI).

Le séminaire portant sur thème « la formation des animateurs des cercles d’études », s’inscrit dans le cadre du Projet panafricain d’éducation ouvrière (PANAF) 2060 débuté en 1989 à Harare (Zimbabwe). Il vise à donner une connaissance aux travailleurs en matière du droit de travail et à les préparer à affronter les défis futurs.

« Il s’agit également de réaliser une formation de masse des membres et donner une formation syndicale de base à un plus grand nombre de nos membres en peu de temps pour que les travailleurs soient aptes à défendre leur droit/sans débordement », a fait savoir Paul Liboue Bi, secrétaire national chargé de la promotion de l’éducation ouvrière, coordinateur national du projet.

Tenue de mardi à samedi, la session de formation des formateurs a porté essentiellement sur l’historique et l’objectif du projet, la préparation de sujets d’exposé, la prise de note et la prise de parole en public. Les animateurs de cercles chargés de répercuter la formation reçue à la base se disent prêts à être de vrais relais. Ils ont souhaité d’autres formations pour aguerrir les travailleurs de la Vallée du Bandama.

Le secrétaire général de l’Union régionale des travailleurs du centre Bouaké (URTCB), Jean Paul Kouassi, tout en se félicitant du niveau de connaissance des travailleurs, leur a demandé de valoriser la formation en partageant leur savoir en vue de la redynamisation de la centrale UGTCI.

Présidant la cérémonie de clôture, le premier secrétaire général de la préfecture de Bouaké, Emmanuel Koua a pour sa part conseillé l’utilisation à bon escient de la formation reçue pour sensibiliser la base. Il a demandé aux travailleurs de ne pas chercher à affronter le patronat mais de demeurer de bonnes interfaces entre le patronat et les ouvriers.